- Richard Strauss (1864-1949)
- Sonate pour violoncelle et piano en fa majeur, op. 6
- 1 I. Allegro con brio [10:22]
- 2 II. Andante ma non troppo [8:30]
- 3 III. Finale. Allegro vivo [9:25]
- 4 Romanze en fa majeur, Trenner No. 118 Premier enregistrement [6:47]
- Hans Pfitzner (1869-1949)
- Sonate pour violoncelle et piano en fa-dièse mineur, op. 1
- 5 I. Sehr bewegt [11:35]
- 6 II. Sehr langsam und breit [7:28]
- 7 III. So schnell als möglich [2:50]
- 8 IV. Nicht zu schnell, mit Humor [8:25]
critiques de l’album
Dyachkov possède une sonorité ravissante, sans toutefois s’y complaire outre mesure, comme le font sertains violoncellistes. Il ne craint pas de délaisser la beauté superficielle, tirant le maximum de ses cordes, quand vient le moment d’exprimer l’émotion pure. Cette flexibilité assurée fait « parler » le violoncelle et démarque les vrais musiciens, comme Monsieur Dyachkov, des simples techniciens.
Dyachkov déploie le phrasé et la sonorité d'un grand violoncelliste romantique et il trouve en Henri Brassard le partenaire idéal pour s'abandonner pleinement à son interprétation. La superbe réalisation de musique de chambre que constitue ce disque nous fait même regretter la préférence de Brassard pour d'autres univers comme le jazz.
Le disque, dont la parution coïncide avec le 50e anniversaire de la mort, en 1949, de Strauss et de Pfitzner, réunit des oeuvres de jeunesse des deux compositeurs. La Romanze de Strauss est d’ailleurs contemporaine de la Sonate et est offerte ici dans une édition inconnue, obtenue des héritiers du compositeurs. Si l’influence de Brahms, de Mendelssohn, de Schumann, est évidente chez l’un et l’autre, leurs œuvres n’en contiennent pas moins la marque de très fortes personnalités que les deux jeunes musiciens servent ici avec la plus totale conviction. ★★★★★