Dyachkov makes sure there are moments to wonder at. His tone is beautiful, each note is exquisitely, easily placed, and he has a way of seeing a phrase, however long, as a whole and delivering it in one shapely, perfect gesture.
The solo work was Schumann’s Cello Concerto. Dyachkov is an artist of astonishing intimacy and depth, so fluid in his approach to the instrument that mere mechanical demands prove no hindrance to his boundless artistry.
Dyachkov s’impose comme un violoncelliste de première grandeur : l'archet naturel, la sonorité riche et profonde, la concentration totale, le sens de l'interprétation, tout est là.
Montreal cellist Dyachkov was the soloist who gave us an intense, beautiful performance [of the Shostakovich cello concerto], with a solo cadenza that was a gripping, more than speech-like soliloquy. It rang from his strings and the orchestra's response was heartfelt and deft with an especially spirited reaction in the important horn and percussion parts. The players caught it all. A cello concerto is one of the most vocal forms there is, and Shostakovich's is eloquent with bitter sarcasm and longing, the bifurcations of a fractured soul.
...the playing is terrific technically, tonally, and musically. The two artists' [Dyachkov and Saulnier] unanimous ensemble proves that they are regular partners who succeed in combining virtuosity with close rapport and in enjoying flourishing careers separately and together.
Yegor Dyachkov was spectacular. From the opening four- note theme [of the Shostakovich cello concerto] he displayed a driving, insistent force that single-handedly propelled the movement to its end. Dyachkov's intonation is impeccable. His tone is gorgeous and varied and his playing is effortless. The slow second movement showed Dyachkov at his very best. Supported by a spare orchestral accompaniment, he served up a lyrical, singing tone that was never forced. The movement features an achingly beautiful high melody and a closing section of haunting, eerie harmonics. Dyachkov played the following cadenza movement with unhurried sensitivity, allowing the music time to breathe. The effect was magical. The final movement returned to the insistent energy of the first movement. The cellist continued his virtuosic acrobatics, egged on by a driving orchestral accompaniment, and earned himself a deserved standing ovation.
Cellist Yegor Dyachkov and pianist Jean Saulnier won Quebec's Opus Award for CD of the Year with their recording of sonatas by Shostakovich, Schnittke and Prokofiev in 2001, and their new Brahms release more than lives up to the promise of that earlier disc. Theirs is the kind of dynamic, balanced partnership that recharges chamber music. From the fantasy-like freedom of the opening of the E Minor Sonata to the poise of its minuet, or from the way the surging power of the "Allegro passionata" from the F major Sonata makes way for the naiveté of its last movement (as if there had been a complete changing of the guard), these two players sense one another's tiny games with time with mind-reading ease. It's a soliloquy for two.
De ces œuvres [sonates de Brahms], que tous les violoncellistes se disputent, nous avons connu quelques interprétations de référence (…). Aujourd’hui, il faudra rajouter à cette liste l’excellent duo Dyachkov/Saulnier. Avec une rare intelligence, les deux artistes font ressortir aussi bien le climat de douce mélancolie de l’op. 38 que le caractère de force et de mystère dans lequel baigne l’op. 99.
From this severe opening [Britten’s Cello Symphony], underlined by tuba and basses, cellist Yegor Dyachkov had to extract himself and then spend a good deal of the movement dodging the knobby rhythms, all elbows and knees, of the accompaniment. No mercy here. He fought back with a warm, virile, intensely concentrated sound, even through a persistent attack by the timpani during his solo cadenza.
Yegor Dyachkov et Jean Saulnier […] sont formidables. Le pianiste a vraiment pénétré le style brahmsien « nordique », ses élans, son trouble, ses climats enfiévrés et tumultueux, mais aussi ses sonorités soyeuses et véloutées. Le violoncelliste est absolument sur la même longueur d’ondes, dense, ardent, lyrique mais avec sobriété. Et puis surtout, le discours musical, particulièrement structuré et complexe à tous points de vue, avance et vit. Trop souvent, les meilleurs interprètes s’empêtrent dans les développements de ces pages. Rien de tout cela ici : à chaque mesure, l’instinct musical est en éveil.
The velvet smoothness of Dyachkov's cello, due in equal parts to technical skill and expressiveness, is remarkable.
Voilà Brahms comme on aime: enveloppé, inspiré, émouvant. Avec l'excellent pianiste Jean Saulnier et sa sonorité pleine, riche et généreuse, et son sens du détail et de la texture, et la partie de violoncelle tenue par le non moins solide Yegor Dyachkov, subtil de retenue qui ne parle pas pour ne rien dire. Chez lui, le style n'est jamais affecté et reste campé dans la contrepartie plus intérieure de ces oeuvres au lyrisme et au romantisme à peine voilé. L'image sonore globale est chaleureuse, enveloppante même... Voilà une interprétation engagée et soutenue, dans le respect de la tradition romantique, et qui trouvera bien des adeptes pour qui aime Brahms comme tel.
Dyachkov and Saulnier play with intensity and involvement. I have seldom heard such effortless technical playing and such smooth phrasing.
Moscow-born Dyachkov is not yet 30 but he has a rich, mature tone that remains lyrical; it’s like listening to a great alto voice.
Animé d'une sensibilité musicale à fleur de peau hors du commun, Yegor Dyachkov joue et respire en union parfaite avec le Concerto pour violoncelle de Dvorak. Chaque phrase musicale s'écoute comme un poème, particulièrement dans le deuxième mouvement ainsi que dans les dernières mesures du Concerto, jouées de façon émouvante. Bien sûr, on pourrait s'adonner au jeu des comparaisons avec d'autres grands interprètes dans l'abondante discographie de ce célèbre concerto. Ce n'est pas la peine, la personnalité de Yegor Dyachkov dégage tout ce qu'il faut d'intensité et de force pour convaincre qui que ce soit de l'authenticité et de la beauté de son interprétation.
Yegor Dyachkov est manifestement un violoncelliste de grande classe, cultivé et sensible. Son instrument est par ailleurs magnifique de présence, de chaleur et de finesse. Le phrasé est noble, racé, sans ostentation, le coup d'archet trahit un caractère sûr et sincère.
Un disque remarquable de clarté et d’intelligence.
Le jeu souple et délié de Dyachkov, son timbre chaud et homogène dans tous les registres, la finesse de ses aigus et la légèreté de son rebond rythmique s'accordent bien avec la pulsation toujours maîtrisée de Saulnier. L’expressivité des deux complices est partout d’une sincérité totalement convaincante. La Sonate de Schnittke, notamment, est une réussite absolue…
Pour cette page virtuose en diable [Concerto de Ibert], il ne fallait pas moins que Yegor Dyachkov. Le talentueux musicien russe a ensuite prouvé qu’il était aussi à l’aise dans les pages baroques les plus ouvragées et les plus sereines.
À certains moments (…), l'intensité déchaînée de Dyachkov semblait expulser tout l'air de la salle. Et ce genre de sensation d’air raréfié suscite, le temps qu’elle dure, une émotion vive.
Dyachkov possède une sonorité ravissante, sans toutefois s’y complaire outre mesure, comme le font sertains violoncellistes. Il ne craint pas de délaisser la beauté superficielle, tirant le maximum de ses cordes, quand vient le moment d’exprimer l’émotion pure. Cette flexibilité assurée fait « parler » le violoncelle et démarque les vrais musiciens, comme Monsieur Dyachkov, des simples techniciens.
Présence, applomb, abandon…
Au détour de chaque note, de chaque portée, le violoncelliste Yegor Dyachkov mène une recherche constante de vérité.
Un violoncelliste formidable! Captivant, avec une immense imagination et une grande intelligence.
Le meilleur fut le Concerto pour violoncelle de Chostakovitch. Le jeune Yegor Dyachkovy a été magistral de maîtrise et d'intensité. On ne savait plus qui fouettait davantage qui pour donner du tonus à une partition souvent rendue plus anémique.
Un incident, une corde cassée, a permis de réentendre le dernier mouvement: belle expérience de complicité et d'ardeur renouvelée : la musique fut portée à un point d'incandescence.
Dans la sonate pour violoncelle de Claude Debussy, le russe de 22 ans, nous cajolait l’oreille par une sonorité ronde et soyeuse et des harmoniques tels des soupirs. Son jeu convainc par la maîtrise de sa passion.
L’ampleur et la beauté de sa sonorité, la qualité du legato et l’emploi judicieux du rubato ont fait merveille...
Le violoncelliste possède en outre cette chose précieuse et indéfinissable qu’on appelle « la présence ».
Je n’hésite pas à affirmer qu’il s’agit là d’un grand violoncelliste dont la sensibilité et la virtuosité sont tout à fait remarquables.
J’ai trouvé en ce jeune homme l’étoffe d’un grand musicien pour qui la musique est une raison d’être et de vivre. Que peut-on demander de plus à un interprète ?
Yegor Dyachkov a joué ... avec la technique et la sonorité d'un vrai violoncelliste et, surtout, l'abandon et la réflexion d'un grand musicien. À suivre.